lundi 19 juin 2017

Retour d'un voyage qui n'a pas eu lieu. 5éme chapitre d'un roman d'été à l'écritoire



Retour d’un voyage qui n’a pas eu lieu

Comme le film de Taner (réalisateur Suisse des années 80  comme son film aussi milou en mai…)

Pas reçu mimi vos mails

Et sur Juan les Pins … some thing complicated

Pour le retour le 5éme chapitre du roman de l’été « La plage de la Couarde en Ré »

Vous m’avez manqué mais la wifi si capricieuse , je traitais les affaires du quotidien professionnel.

Je sous salue très fraternellement.


Naissance dans les derniers ateliers d'écriture de la petite Rockette
17 juin
24 juin
1er Juillet
 venez !
on organise,
 faites un groupe ,
 je viens sur place
mail pour communiquer...

Tirage du chiffre entre 1 et 10 : le 5


Ta clairière des mots

Un jour Reynald est arrivé avec une vielle clé.
 Pélagie lui sourit. Il n’avait pas la gueule à être Barbe bleu avec la tentation d’occire sa énième dulcinée, en cas de curiosité. …     Le royaume à Reynald  était celui des êtres de cœur, d’esprits vibrants ; c’était le cas de tous les gens qu’ils avaient croisés, cotoyés dans sa vie comme clients. A force d’imaginer leur essentiel, il était empli de tous leurs souffles. Designer il est. Quand il conversait avec « sa Retrouvée », les vaguelettes : bribes de leur conversation - comme le baba au rhum imbibé juste pour donner le parfum à la brioche- ces conversations étaient à la fragrance de tous ces esprits là.
Cette Clé ! Il fit jouer Pélagie  aux devinettes. Elle détestait çà. Reynald voulait forcer son énergie d’énervement. La faire pénétrer, avec légèreté, dans son cadeau. Son Inespérée. L’inespéré.
 Il l’embarqua sur son voilier, ils firent quasiment le tour de l’île et pas loin de l’Oie en Ré, Reynald posa l’ancre.
- Mets ta clé autour du cou, tu vois la bicoque peinte de bleu, jaune et rose, c’est elle, la Clé !…
Ils prirent ensemble la nage… Gudule aussi le chien de Monsieur.
Les caillebotis fraichement posés, du sable dur  à la cabane, des houkas, des mimosas,  entourés la maison de bois.
Pélagie eut un sourire ouvert à tous les vents du monde, elle regarda profondément Reynald. Les larmes ébauchaient leur rivière, la joie la débordait, elle tremblait du menton. C’était pour Elle. Elle ne lui avait jamais parlé de ce  rêve là. Les couleurs extérieures reflétaient celles que l’on aurait pu imaginer dans le corps de cette jeune fille : vendeuse saisonnière au Coop, Bois plage en Ré. Aout 68. Elle s’étira regardant la mer…
 Enfin elle ouvrit cette porte bleue aux 6  carreaux vitrés. Le bois de toute la cabane était apparent, deux fenêtres  l’une : au pied du lit, l’autre coté gauche de sa table écritoire, au pied de la table, un baquet rempli de pommes de pin, quelques buches pour relancer le feu, un transistor sur le rebord de la fenêtre.  Une boxe.
Au fond : une petite cuisine, la cuisinière un vieux modèle  en fonte avec robinet d’eau chaude,  des ronds pour ouvrir ou refermer le feu. Une table de bistrot avec un broc blanc fleuri d’une tête d’hortensia bleu. A la tête de son lit  une séparation  petit mur recouvert d’un tapis africain. C’était un lit d’appoint se dépliant à la convenance.
Tout autour  des rayonnages pour déposer les compagnons livres.
Comme voisin d’en face l’Océan atlantique, à la gauche le chenal  avec l’infatigable phare, la bouée hurlante des grandes marées.  La rentrée des voiliers,  des chalutiers. Les voisines de  la droite, la lande : ses dunettes  fleuries de joncs, d’ anis sauvage , ponctuées de temps en temps d’un pin parasol, quelques rayons de vignes, une clairière de pins.
-Ce n’est pas raisonnable Reynald, je vais avoir envie que d’être là !
-Je mouillerai avec Calypso et Gudule,  à droite ou à gauche pour ne pas te couper la vue. Nous nous parlerons avec des drapeaux, ainsi quand l’un aura terminé hissera le signal. L’autre, il rejoindra. Pas de téléphone entre Nous.
-Si c’est moi la première, que nous sommes  en hiver…..
- une barque avec un moteur.
- Ö Dieu ! Comment te remercier ?
-  Dieu c’est trop ! (rires)
Tu ne me feras pas un bébé, nous sommes plus d’âge de ces responsabilités. Mon remerciement : c’est Toi. Tu as gardé ton Souffle. L’être que j’avais deviné en cet août 1968. Celle qui m’a rendue si malheureux de ne pouvoir l’attendre, l’épouser, déjà promis aux mariages « clé » des grandes familles……..  Celle qui malgré le peu de choses dans ses paniers, en préservant ses valeurs en bouton,  a su franchir toutes les étapes  afin d’atteindre son grand Désir. Le cadeau d’un tel Rodéo, la vie t’a offert l’Ecriture, (   temps ) je t’offre   ta cabane écritoire    , je suis sur : tu l’as rêvé cette clairière des mots ?
Pélagie ne répond pas, elle ouvre ses bras au ciel , elle pose les mains sur son cœur en baisant longtemps sa tête  comme elle l’a fait l’autre jour à « La chambre en Indes ». Elle saluait Ariane Mnouchkine. Elle offrit  un sourire des 8o continents à Reynald.
Reynald sonne la cloche de pont de navire : son majordome porte une table, la dresse, y pose  un énorme plateau de fruits de mers, un seau avec un vin blanc d’Alsace… Milan et sa fiancée ont leur table à côté d’eux, ils parlent en Croate, partage le même menu.                                                      De Frankie Map’s Monde
Sous la direction de Frankie Pain

5eme Chapitre de «  La plage Couarde en Ré »

Roman de l’été 2017

Fotos de frankie
 

6 commentaires:

  1. Coucou Frankie.
    J'ai reçu ton mail et je viens de te répondre en faisant la copie du dernier mail que je t'ai envoyé le 19 mai et qui as été lu à cette date. Tu dois avoir un pirate qui lit tes mails à ta place !-:)))))
    C'était plus simple de me dire que tu ne venais pas non ? Je ne vois pas ce qui était compliqué à Juan les Pins !-:)))
    Je te repasse le mail ici, si part hasard tu ne recevais la réponse au tien.

    Copie : De: Mireille Faillat
    à: lamagou@gmail.com
    Date: 19 mai 2017 à 20:23
    Objet: Re-re-re !
    Envoyé par: gmail.com


    Mireille Faillat

    19 mai



    À lamagou

    Coucou Frankie.

    Je recommence mon mail car les deux premiers me sont revenus !!!!!
    J'espère que celui-ci va passer.....
    Tu me tiens au courant pour ta venue.

    Je te laisse mon portable 06 03 .. .. ..

    Tu peux m'appeler sans problème. Si je ne répond pas laisse moi un message avec ton n° je te rappelle.
    Gros bisous Frankie.

    Voilà, j'espère que tu pourras lire ce commentaire.
    Gros bisous Frankie

    RépondreSupprimer
  2. ca y est j'ai reussi à te lire sur mon mail et je t'ai répondu compte sur moi nus nous verrons au coeur de l'an 2017 la vie me ravit et je suis si heureuse de te lire

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il était temps Frankie, je me demande bien qui a pu lire ces mails ?
      Bon, ce n'est que partie remise.....
      je viens de te répondre sur ton message.
      Bisous Frankie
      Belle soirée

      Supprimer
  3. Enfin te revoilou ma belle, l'écran était tristounet sans toi !

    RépondreSupprimer
  4. Le soleil Frankie est là... on devient vite inquiet quand l'absence dure !
    gros bisous sur la plage de la cabane écritoire

    RépondreSupprimer
  5. La Couarde ! Mais j'adore cet endroit !
    Bon retour.

    RépondreSupprimer