vendredi 8 juillet 2016

24 heures chronos pholos

je ne sais faire qu'avec les mots


Imaginer  l'appareil photographique  et voir les images
comme la chanson Voir de Jacques Brel.


je suis pas sympa  des personnes en vacances
sur le chemin Compostelle Saint Jeau Pied de Port 

Lasses ( petit village sur la droite avant d'arriver à Saint Jean Pied de Port).la cidreraie ancienne halte de Compostelle,  dans le champ prés du ruisseau, les tables d'écriture se sont montées avec le regisseur Philippe le voyageur et dans le gazouillement du ruisseau,  les ânes heureux de la bonne herbe du champ.
Les canards dans l'enclos du Pierrot : élévage pour "el comer" à la cidreraie...
soleil du soir, les pieds lavés séchant au soleil.
l'encre a coulé , les mémoires vives et épuisées cheminent dans les derives des cerveaux vidés de l'effort et du silence des pierres du chemin....
Ils dormiront bien ce soir
en les regardant écrire, j'ai .....

fait les images du 24 heures chronos



S’inventer d’instant en instant

Voir l’ami arrivé
Sentir ses bras grandir,
Tendre vers lui  nos deux ailes
Attendre son contact, réveillant chaque pore de la peau,
Entendre la chanson du gravier sous ses pas tamtameurs,
Il caresse la tonnelle des roses anglaises  parfumant chaque mèche de sa toison
Pleurer comme de rire, nos yeux embués l’un de l’autre,
Bondir en guépard, en  guai  art,
Se bercer dans nos corps de fêtes de Rio
Se laisser tomber sur le matelas à eau du jardin,
Conjuguer toutes les  caresses,
Tangager, « roulier» furent la création de nos retrouvailles,
De l’origine des temps : une première fois,
Dans le jardin tout sous nos yeux s’invente,
Le souffle d’une chatte  Hysmen
La rangée de piments verts  comme les petits hommes  fécondant la terre.
Les prunes violettes rouges grenat de fin d’été
Donnent à l’arbre un air de celui des pendus de Villon
C’est le chant des grandes gonades, repus d’amour
Séchant sur un fil à linge,
La mandoline du jardin mitoyen  apaise l’émoi
Cet instant, tel un songe était réel et ………

de Frankie Map's Monde




8 commentaires:

  1. Chère Françoise le poème " S’inventer d’instant en instant " est parfait : n'importe quel téléphone fera l'affaire : je vous en prie enregistrez-le, postez-le, Blaise de l'Orée entendra votre voix, ça sera bon.
    Douce étreinte,

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  2. Un écrit qui fait miroiter les images - chaque ligne après chaque ligne - de plus en plus merveilleuses! Merci Frankie!

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  3. comme le chat..j'ai soif de tes nouvelles aventures :))

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  4. Les doux piments verts t'on inspirée je crains un peu ce que tu verras dans les piments rouges...Bizzzzzzzzz

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  5. Merci chére dames, de vos retour d'Espelette Belle journée à vous

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  6. J'ai randonné en suivant un peu le chemin de Saint-Jacques mais j'y ai vu plus souvent des gens accompagnés de chiens que de chats. Bises

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  7. Du chemin de Saint-Jacques je ne connais que la partie qui traverse Toulouse... Autrement dit, bien peu!!!
    Mais avoir vu des centaines de fois, pour ne pas dire des milliers, la basilique Saint-Sernin, halte très importante, sur la route des pélerins, je vais avoir droit à plein d'indulgence!!!
    Profite bien de ton séjour basque Frankie!
    Bisous

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  8. J'ai parcouru des petites étapes à cheval avec Henri Roques d'Eygalières pour accompagner des cavaliers du gîte qui faisaient le chemin avec lui mais, je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout, je n'avais à l'époque pas le temps.
    Ne fais pas comme moi, vas jusqu'au bout ce doit-être une belle récompense.
    Je t'embrasse ma Frankie.
    Gros bisous

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