dimanche 3 novembre 2013

Petite piéce d'écriture atelier d'écriture de la resourcerie



La diagonale de la joie
Son ascension
                             1

                    Chemin croisé
Je rêve d’un feu à l’océan au Cap Ferret.
Dans la gamelle : des moules
Le bruit quand on les remue
Le crépitements des pommes pins , des pines,
L’acteur du chemin croisé, l’américain de l’équipe caresse le creux de mon dos.
Il est invisible.
Il est de mon premier fiancé la métamorphose
 et la magie de la guérison des chaos des matchos.

 Je demande : « … ».  Et nous partons à Rome

2
Le cri dans la nuit de son jouis
Le bruit de la femme les mains dans son sac
 quand elle vous quitte.
Elle vous a bâillonné avec sa petite culotte.

Le moine du Laos m’offre du pain de sucre.
 Vous voyez ici :  même l’écorce des arbres
masculin et féminin rassemblés.
Le potier de Mykonos après ma nuit sur la plage et le petit déjeuner au fromage de chévre arrosé de confiture de mures de leur gariggue


Son triangle d’or sur la chaise éléphant  de fer forgé noir
Elle a cramé son cul. Ah ! la méchante !
« Le bois tordu fait le feu droit ».

J’avais dans mes oreilles le cri dans la nuit de son jouis.


                                                                            3
                                             Inchalla, Ismaël , Maitre Choung
                                                      « Gaerrison »


La course de la jument anglo arabe sur le gravier devant la ferme

                                             Inchalla
Le jaloux avait mis le feu au hangar au foin.
La sirènes des pompiers comme un batteur qui chauffe  ses sons.
J’éclatais de rire.
Je prie le pic à rôtissoire
 avec les cendres ardentes du hangar , cuire  l’agneau de Haïd.
Le  sacrifice d’Ismaël se fêta en  grande pompe.



« Les grandes douleurs sont muettes »
Capitaine de pompiers vous êtes un incendiaire.
Elle  lui arracha  son pantalon ,
 lui frotta le gland au Vic thaïlandais  de                                                        Maitre Choung  aphrodisiaque
                        
Sur la colline on entendait ses hurlements
Les hurlements d’un cochon qu’on égorge
Magie de la « Gaerrison » par le feu .


                                              4
                        Ca freulasse les marrons

« Ca freulasse les marrons dans la poêle trouée dans la cheminée. »
Ses tempes transpirent d’un tambour à l’autre.  Ses cymballes….
La température montait ;
Il y eut le spectacle  la contrebasse, la flute,
 la batterine de Jean Michel Strong
La queue à parole la nuit
au petit déjeuner nous avions 38°9.
Il devait reprendre le train.
« amour n’apprends jamais aux ânes à butiner »


                                  5
                         la diagonale de la joie
Le bruit des choses simples
Le clac des pop corns dans la casserole
La lumière de l’après midi dans mon boudoir atelier
Le jeu du « corps de torchon » , du torchon brûle


Un homme aimable qui vit dans sa roulotte
Les moules beurre qu’il aimait manger

                     Le feu de camp
- dans la muraille de Vauban à la citadelle de                                                               Blaye,
                la cuisson de l’alose.
-                       Les rochers de Saint jeu de Luz ,
le corps de son grand père noir                     en celui   de Jean François,
 les tam tam  de cette nuit de fin aout.


Sentir en soi cédaient les dernières résistances.
Une résilience certaine.
 Le radeau décolle de la côte.
Lévitation , voyage à l’autre : déBlayé, déblayé.
Entrée plein pied en tête à tête  
                                         de son être formidable
Plus de leurs canettes avec lesquelles ils  se font  les                                  muscles au le tir à la foire.
La machine à démolir,  la poupée de chiffon,
 leur amour qu’il casse. Avant Eux il n’y rien .
Comme un château de sable
 leurs pieds au lieu de la marée


Ces petits fragments payent pas de mine,
 ils nettoient au cracher les détritus
                                          des spermes de nombril.
Le bruit des pas balancés de la girafle dans la case de savane entre saint Louis et
                                       M’Bourg DakarBango
Le pourpre du vin dans les anguillières dans le doré de l’automne en contre jour
Le tic tac de l’horloge dans son caisson au bois résonnant,
L’odeur des cèpes au l’ail , persil après la balade
Le « amicalement cabris » du Marquis de l’orée
L’objet petit a de Jean Pierre.
La balade de Mimi du sud pour nous offrir à la Toussaint une brassée d’automne .
Pas encore arrivée chez elle.
La gelée de coing de Josette.
Une rangée de 16 pots de gelée de coing dans la réserve. le flambement de l'or d'automne en bocal
le bouquet du dimanche de Giné.
les instantanées d'Armarita et le samedi
                              le tour des amis instantanées
Les changements à vue dans l’atelier
L’eau verte des huitres.
Le citron vert.
le Guerlain Basilic mandarine
0010
de Françoise Pain La Mangou
nom d'auteur de frankie





réaliser en présence de G. et de Ramalane
sous ma direction
voir le photo de l'ambiance
mis le billet au dessus
lundi 4 nov



5 commentaires:

  1. et les 15 premiers pots de gelées de ce matin Frankie !
    Après cette belle récréation pause café je retourne à mes bassines...
    je te souhaite un bon dimanche dans ton boudoir tout chaud et plein de belles idées
    gros bisous

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  2. la guérison par le feu...toute une histoire!!! :)))

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  3. Toujours pas arrivée la brassée d'automne, mais il fait un vent à décorner les chèvres !
    Et le bruit des moules dans la casserole ......
    Gros bisous ma Frankie.
    Belle nuit.

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  4. Me ha gustado mucho las fotos... Un befo desde Murcia...

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  5. Ravi de retrouver mon objet petit-a dans votre Diagonale de la joie, chère Frankie – d’autant plus qu’il s’y trouve en compagnie de quelques fantasmes de gros calibres…
    Je vous embrasse, Chère Frankie
    Jean-Pierre

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