samedi 29 octobre 2011

l’air

Air


Étrangement l’air
Manquer d’air
« Il ne manque pas d’air
Quel toupet ! »

-« Il me bouffe mon air. »

Tu es seule, c’est bon
L’autre arrive :
« S’il n’y a que très peu d’air dans la pièce
Il ne t’en laissera pas une goutte. »
C’était un professeur de pédagogie
à l’université des sciences humaines à Bordeaux trois
Qui nous avait attiré, l’attention là.

N e pas en avoir l’air
Et pourtant en être.

L’air nous le sentons lorsque qu’il est vicié
Étouffe Chrétien, suffocation !
Quand il vient à nous manquer c’est là
Qu’on le palpe, le cherche et vite.

J’aime la caresse du vent
J’ai même dit et dit encore :
« L’amour est comme la caresse du vent
Dans la crinière du cheval
Au gallot à l’estran de la plage »

Tout souffle de vent me comble de douceur
M’enveloppe de tendresses infinies
Je n’ai plus celle humaine chair
depuis ma vie en métropole,
Mais en écoutant dans mes enseignements les retours
Beaucoup d’êtres accompagnés n’en reçoivent plus,
Se font ronger leur air, erre ! RRRRRRRRRRRRRRRRR

L’air se fait rare !
Je sors quand il vente.
Bourrasque, spirale, infiltrations
dans les fibres de la laine
Tango des éléments
Étreintes enveloppantes
Les feuilles dansent avec nous
Tu es invisible, oh mon amant
Tu es là, tu me prends pleinement
Tu me fais ressentir l’élan de l’autre
Quand il pouvait s’émouvoir,
se donner un peu
Oser l’autre dans un élan de gratuité.
J’aime ouvrir alors mon altérité,
J’aime, quand le coup de vent me fait chavirer
Quand je lâche vite des riz
Que gonfle ma grand voile
Les sifflements de Vauban , des haubans,
Les lèvres se dessèchent.
L’écume poudroie, foudroie le pont de toi à moi
Ton goût salé sur ma peau.
Tu te calmes, clapotis clopata, clopiti
Clopét clopette , rentrons chez soi
Boire l’eau à bulle

La petite souris parle à son amant le vent :
« Oh montre toi, montre toi
- Si je me montre malheur à toi
- Oh je t’en prie, ne fait pas ton coquet »

Le vent se gonfla
Elle le vit , elle en fut soulevée
dans les airs emportée .
Où elle est –elle tombée ?

C’est cela chacun a peur :
Falling in love
Said in English.
Et tomber loin de ses intérêts,
On sait ce que l’on est
Mais après on nous titille ce patrimoine
Du domptage savant de Madame Solitude
Etons, est-on prés à certaines entreprise de dons de soi ,
de démolissions des faussaires de l’amour
qui préparent leurs poulettes en batterie ;…

Alors il hésite,
Nous tournons sept fois la langue dans sa boubouche,
tous les verrous de nos portes :
douze dis Amoudou Apaté Bâ

Et attend toutes les preuves du marbre
Et des robotatives, roboratives.
Sang et sans en avoir l’air
pour
s’envoyer en l’air

Les organes s’enkystent.
Les sens « mémories » sont « al dente » in continue
Vif , vivace, vivifiant, volubilis
Il suffit d’une fois pour se passer de tout ;
Le reste de ses échafaudages sur la raison et le calcul.

Ah la course de l’énergie
Du vent entre les bambous
comme sous les aiguilles acuponctures
la lecture d’un bon livre
la vue d’une tableau mirifique
l’écriture d’une phrase
le clic de l’appareil sur le jaillissement d’une image.

NOon, mon air, ma naphtaline, mes eaux de Cologne
Mes absinthes, ma menthe, mes geishas bowl
NOon NOon pour se répandre
Pour çà j’ai connu dix fois mieux…

« Je vous aime »
Deux ans pour me le dire
Sans message
« Sauf soigner votre cancer après on verra !
Il ne manquait pas d’air ! »

J’ai bu tant d’oxygène
Que je sens très vite le gaz carbonique.


J’aime arriver à la gare de Vannes
Passer par le port
Et à ma petite presqu’ile Conleau
Où l’allée de chênes devant la maison familiale
Marcher dans le vent , ouvrir toutes mes alvéoles

Comme ouvrir les vannes d’une écluse
L’air gonfle mes poumons
Je marche, je m’élance, je vole à l’intérieur de moi.

Air du temps Nina Richi
Air de mon temps à moi

Je rêve d’entrebâiller mon altérité
Faite vous reconnaître

Je ne crois pas en l’amour
Je n’aime que l’Amour

Je suis Femme à l’Homme
J’aime qu’il affame
M’enflamme
Et dans l’antre le tabernacle y raconte film muet
Tout ce qui ait , est de cet air là

Et çà en tout l’air :

« L’amour est comme la caresse du vent
Dans la crinière du cheval
Au gallot à l’estran de la plage »
de Frankie Pain

De Frankie Pain in the wind : l’air

Vous pourrez le trouver aussi je vous le dirai quand toute la série des poémes des auteurs seront mis en ligne sur le blog "dedans et dehors"

tous les mois un thème
le mois de septembre le thème : "terre"

ce fut plus facile
j'en ai écrit un tous les vendredis
là j'ai séché
in extremis

belle TOUSSAINT A TOUS NOS SAINTS ET BELLES FÊTES A NOS MORTS CHÉRIS


LES PREMIERS JETS DES TEXTES





4 commentaires:

  1. cette page est vraiment très belle!!
    l’Air a donné des ailes à ta plume!!
    Cette phrase
    " Je marche , je m'élance, je vole à l'intérieur de moi.."
    rythme parfait..!
    la grande classe ma chère!

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  2. je te remercie de ton oreille de musicienne
    tu dois avoir écrit pour l'air et vas tu le faire ce fut diffiicile in possible et je suis partie
    le retour font du bien de temps en temps quand en plus aprés retour sur la plume on donne raison allons sous les plumes
    je plaisante bonne vacances

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  3. oui, je viens d'envoyer à Martine ma contribution!

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  4. Bonjour Frankie

    Une histoire de vent que tu as l'air de ressentir pleinement, et qui m'évoque le temps
    souvent venteux en pays toulousain !

    De l'air, de l'air
    Du vent, du vent
    Oui, mais ici,
    Il s'appelle
    LE VENT D'AUTAN !

    C'est le calme aujourd’hui
    Après avoir balayé
    Les feuilles mortes
    Elles se sont envolées
    Vers leur destinée...

    Plus de vent
    Brouillard,
    Silence ouaté...
    On va pouvoir se reposer !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee

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