mardi 16 août 2011

l'épisode cinq du "bête seler" l'homme aux yeux couleurs d'huîtres










S’il n’avait pas bondit sur la crevette au sol, c’est que Mika , notre chat noir et blanc était fort occupé à son morse félin . Il prévenait ses compères au bar à huîtres au bout de la jetée sur la route du phare. Une perle était rare , et, en face de son Saint Patron , la Perle allait sortir « eminament » sous le peu de sa robe chemisier beige des Colonies . Elle avait été bien travaillée par l’hypnose légendaire de son dompteur de Maître : « matous, matounes : soyez discrets , il se la veut. Croquez en vous quelques bouts qu’il n’en « voye » rien . Je m’arrangeai à couper l’électricité de la « caravanne » . Une fois entamée , il n’y « voira » même pas un incendie de fôrêt à sa porte . Mon cher Maître quand il est dans ses mesures typographiques et sa météorologie du corps, c’est un Tanakamine.
Matous, matounes nous pourrions tous rassemblés, lui raser sa touffe d’en haut, oui, ses herbes du marais d’en bas, il est dans la tâche, de ses corps au pied aux bout effilés de sa tignasse dorée, poivrée. Dix ans de Tibet, çà coud un bonhomme dans la conscience de l’instant jusqu’aux tripes jusqu’à la rate. Sans être, cependant, aux gros bouillons de ses alambiques »




En Elle même
« Qu’est ce qui m’a fait dire Pearl ? Ouh ! la ! là ! La ! Oui je l’écrirai Pearl . C’est ma copine Claire d’Aurillac qui va me tailler en saucisson de Salers sans les cornes , d’avoir pris le prénom de sa chère dear maman. Que faire à ma place, on prend ce qui vient, attrait « hypercutien » certes, pas au point de lui mettre mon bon prénom dans sa bouche à huîtres, et s’il me gobait comme le blanc de l’oeuf à la coq ?
Claire, huître fine de claire verte label rouge ! C’est incroyable , les huîtres de Claire , les genoux de Claire , ……bon ben alors , « mer ….credi » ! Je ne vais pas passer ma matinée a payé mes crevettes ! Gonflé le patron, il m’a rendu sur 10 euros mon billet de 20 ; ah ! les touristes on les assaisonne aux algues , « goémonds » et Guillot , et, j’ai du revenir passer devant ses baffreurs, ….. Rien ne me fut épargner ce matin, çà y est j’y pense , mon reportage au Japon avec HMB … cette jeune fille qui avait accepté de témoigner comment elle payait ses études, avec ses fœtus de ses avortements. Pour un institut où les grandes richissimes les gobaient incognito pour renouveler leurs cellules jeunesses. La richesse pour la jeunesse à tout prix. Le corps sait avant que nous sachions. La révulsion niche en nous sa raison.
Un russe monte au ciel ! (Un nuage passe) .
C’est pas sympa pour lui, en mettant le chat dans un placard car je doute qu’il supporte une partie de moutons à 5 Pattes , c’est genre Raspoutine à miauler tout le temps ,peut-être même à griffer profondément,se prendre pour une charrue dans mes chairs, non mais sa queue , me faisant bracelet, pour moi pendant « çà » a durer des heures…..faut pas grand-chose pour se sentir esclave… Dompteur de coquilles , dompteurs de puces criminelles, dompteur de chat « menotte ».
« Patron, s’il vous plait, elle entendait de la cuisine des grands « chleule, cheule » comme dans la chanson des vieux de Brel , côTé aspiration ,c’est bon ?… » « MA MONNAIE ! S’il vous plait ou je me sers dans la caisse les dix euros qui me manque ? »






L’homme se lève, prend un billet de 20 euros, lui tend :
- J’étais sur mon nuage, j’ai pas réagi, tenez Perle, c’est pour moi , je m’arrangerai avec lui. Quand il déguste, il n’aime pas qu’on l’interrompe, et , avec un sourire très subtilement entrouvrant ses lèvres sur un écrin d’ivoire, avec un grain de voix légèrement blésante : le suintement de l’accent de la Galice dans l’espagnol.

En elle-même
Ah ! ses épaules comme je m’y engouffrerai ,dedans, comme dans une Limousine quand l’averse de Mars surprend




L’homme a intercepté ce qu’elle ressentait. L’avantage des dompteurs « Huître » c’est que l’on est très doué au mouvement des lèvres, même le plus génésiaque.
Il se mord les lèvres, il peste en lui contre ses coquilles qui lui prend ses matins , ses nuits , ses chevilles qui sont attaquées par l’eau de mer, sa peau cuite comme un tourteau aux embruns ,soleil, vent.
…. Il pense avec emphase : et j’irai en âne au galot à l’estran de ses vagues migniardises ;;;;;;;; Olé ola carmaba,








dans un bain de lait d’ânesse , l’âne qui la monte, dans la légèreté d’une belle crème fouettée , avec une jetée de mûres "flaottantes" et de framboises velues…

J’ai trouvé ! Cà y est ! La nature aphrodisiaque de l’huître sera un des fils conducteur, je dompte leur scénario connaissant le nain jaune et le , ; , , ils n’ vont pas être contents, ils vont me virer.
Pendant ce temps là : repos sur mes coquilles
A moi l’aventure de mon poltron du corasson ,canAssone , Olé ola !









Oui , c’est çà …la musique avec le compositeur Mécéans, des bruits de coquilles , des haubants, un bicorno qui glisse sa palette dérape, la bernique qui couine à vouloir se détacher et qui peut pas … avec l’équipe des bruiteurs de France Musique pour les sons
J’avance.

Je vais pouvoir l’inviter : manger c’est pas notre meilleur ; nous avons commencer par le pire !
Il Lui donne sa carte
- appelez moi à 17 H moins le quart, je prendrais mon "quatre quat" et nous irons où « Vous, il vous plaira. »
-
Pearl sent son nez frissonné, veille à n’en rien y paraître . Machinalement sans regarder la dépose dans sa petite poche sur son sein gauche de sa robe de chasse dont elle a spécialement scupté la fente derrière.

Elle amorce le départ , ouvre la porte, pas un regard au chat . Il la miaule comme pour lui réclamer son regard, elle tourne la tête vers lui. Quelle surprise ! Il se lèche les babines, sa langue : longue comme un jour avec huîtres , un rouge branchie de poisson frais ,son faciés : un air insupportablement arrogant.

Cà. Cà lui remet la tête au dessus de son nombril.




Elle sort sentant la chaleur du regard sur son dos , le détail de sa robe chemise, sur des sandales basques : en ficelles tissées aux semelles compensées avec la toile de torchon à bœuf, couleur grenat. Ses lacets qui lui grimpent comme des volubilis jusqu’au milieu de la Jambe ; comme Gilles quand elle les portait à l’estuaire de la Gironde, son doux Gilou toujours obnubilé de trouver un lieu de vacances prés d’un parc à huîtres, si possible Charentaise : c’est plus calme que la foire du trône , moins dangereux quoique, une huîtres mauvaise peut vous emporter aux champs Elyssées ou aux Tartares, d’une intoxication alimentaire.
Et vas-y cocotte nous y revoilà dans notre obsession : "l’intoxscie" aux lamellibranches « Pintadine, Pintadine »
Elle franchit la porte, le soleil est très haut.
« Tout ce temps là » oh La Martine ô temps TU as suspend ton vol ! »



Se cachent derrière les rocher des paires d’yeux de feux , de brousse, de marais ; des balancier de poils , un bataillon.
Son service d’ordre , en camoufflé ! Aujourd’hui pas surveillance rapprochée, qu’est-ce qui m’a fait encore HMB ….
PEARL se met à courir son cœur s’affole lourdement, elle est facile à 130 battements minute c’est çà c’est le film de sear Alfred Hitchcock « THE BIRDS » là ils les ont tous bouffés, ils ont la dalle. AIE !






de franke pain
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suite Agnés/Crouk

Sébastien Haton, dresseur de verbes au vert
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2 commentaires:

  1. excusez moi Giné pour cette erreur d'avoir mis par dérapage une de vos photos
    et merci à "claire fo" pour la phots de chat que tu m'as permis de publier pour cet épisode

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  2. de bruno qualizza
    le reportage au japon la elle te reste en travers...
    CURIEUX DE RENCONTRER HMB
    je reconnais bien ton style
    ...............
    "cambronne" à vous 4

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