mercredi 20 juillet 2011

variation avec fraise , abricots et tomates cerises atelier d'écriture l'Hajat et la dame en jaune
















Variations : fraises , abricots, tomates cerise .

Chanson de Bourvil :
Salades de fruits : joli, joli , joli, tu plais à mon père , tu plais à ma mère

Pilar
Tu es une odeur encore pas faite

Pierrot
Abricots secs !

Pilar
Abricots, orange, à la rondeur parfaite.
Secs ?
Je n’attends que toi pour être onctueux.

Pierrot
En tête bêche cela semble difficile .

Pilar
Tes fesses sont dodues petites fermes comme celle d’un danseur « hip hop » ardent.

Pierrot
Tu me la coupes. Tu es à maturité, tu ne rechignes plus sur les vacheries. Tu relances le flambeau pour la belle partie de la gerbe de phrases , c’est le temps de Roland Garros. Tu viens m’y chercher.

Pilar
Profitons chéri de Saint Jean de Luz, des feux du Chili con carne ,hot pimenté…

Pierrot
Dans le carré de luzerne un carré de persil ; la petite femme y avait mis sa fraise. Un homme pour gagner un pari y avait creusé un trou, s’y était allongé dans le trou y avait remis le persil, la femme alla nettoyer les mauvaises herbes et vue un superbe cèpe insolite - d’habitude cela pousse sous les chênes se dit –elle - bien ferme ! Hum, elle s’accroupit pour y goûter de cette fermeté, l’époux depuis des décennies ! N’était que macaroni …. quand il rentrait de ses palabres au café.
Sur la terrasse, l’homme qui avait dit au mari qu’un jour sa femme le tromperait pas loin de ses yeux avait gagné le pari, pour la paix des ménages il s’était tu. Quand il rentra à la maison il dit à sa femme :
-« que faisais tu au milieu du carré de persil accroupie un si bon moment m’ a-t-on dit ? C’est pas étonnant que la maison ne soit pas rubis sur l’ongle !
Et la femme de dire :
,- « je t’y verrai bien à lutter contre le chiendent. Si tu le laisses s’installer , tu perds ton persil, ta luzerne et que sais je encore ? Une racine si profonde enfouie que j’en ai même un mal aux reins, à force de tirer pour m’extraire et la racine de résister. Après t’en a la récompense crois-moi mais quelle bouffée, quel buffet !
- Fallait m’appeler !
- Tu étais en pleine rigolade sur la terrasse avec tes compagnons à la tchache bien pendue !......
Pilar
Tes prunes « carmen » claire comme celles de ton taureau mon Pierrot. Embrasse –moi vite ou je me jette sur le black du room service, il est trop beau avec son corps sculpté grec, par un homo, pour sur !

Pierrot
Je ne peux me détacher avec ses condoms à l’odeur de fraises, des tartines de beurre avec des fraises écrasées, fraises du jardin le long du ruisseau qui va jusqu’à Saint Jean Pied de Port dans lequel se baignaient les pieds les pèlerins qui débarquaient à Lasse au relais de Compostelle .

Pilar
Je rêve, viens m’embrasser ou je vais te la jouer en mime ce qu’est l’acidulé de mon
point E .

Pierrot
Je vais faire porter des glaçons, tes seins muent de la poire , ils se transforment à vue en Pyramides. Je sens que je deviens vert , je sens que je vais avoir la photogénie de la queue de la phrase , non pardon de la fraise !

Pilar
Ton vermillon brille , tu vas faire ton marché d’endomorphines rose en la dame à la robe jaune qui voit blanc.

Pierrot
Ivresse de cette fraise offerte . Le vin va couler comme les tonneaux de Bacchus et dans ta pâte molle , mon vermillon s’imprimera comme le rouge des tomates cerises, tu me fais « le matou en rut ». Du petit garçon avec ses tartines de beurre à la fraise des petits plats d’amour pour notre mariage viens c’est l’heure de notre repas de noces .

Pilar
Ma joie est aussi grande que le jour où je fus reçu à mon certificat d’études à Dakar.

Sur le pont de Javel tu as bien fait de me sauver de la noyade. Quelle complicité celles de tes deux copines, là, …………..et la puissance de ton taureau Dyonissos !

Pierrot
Vite, ton odeur, Viens ………………………………

Chanson chantée par Brigitte Bardot :
« Sur la plage ensoleillée coquillages et crustacés, ….



Exercice de Frankie Pain dans son atelier d’écriture de l’Hajat du vendredi 10 juin 2011 avec la dame en jaune déguster

1 commentaire:

  1. Ouah! quel festival de goûts, bruits et odeurs (n'en déplaise à un presque sénile ex-président).
    mais aussi la couleur en majesté plurielle; panier drôlement bien garni au retour d'un marché aux sens riche à foison comme pour se rouler dans l'herbe et dévaler les collines.
    ;-)

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