samedi 22 mai 2010

carnet d'écriture et voyage

Tous ces bonheurs que le voyageur rafle dans sa course,

il les concentre, le soir, sur la page de son cahier.

C’est la promesse de ce rendez-vous vespéral avec une page vierge qui l’incite,

le jour durant, à mieux faire provision de ce qui l’entoure.

Pour le marcheur au long cours,

l’écriture est le plus intense moment d’apaisement.

Le point d’orgue posé sur la portée du jour.

Les muscles se reposent sur le cahier.

L’esprit se réfugie dans l’agréable fouille de la mémoire.

En écrivant, le soir, le voyageur, continue sa route sur une autre surface,

il prolonge son avancée sur le plan de la page.

Tout comme lorsqu’il abat les kilomètres pas à pas,

il trace son sillon ligne à ligne.

Dans la même solitude,

il va sur son terrain d’aventure le jour,

et sur son terrain d’écriture le soir.

Petit traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson


R
La couturière des routes

La couturière des routes

Ouverte au public, la première d’un spectacle est précédée d’une générale réservée aux amis proches et aux professionnels, représentation qui fait suite à celle que l’on appelle la couturière consacrée aux dernières retouches que les petites mains souhaitent apporter aux costumes. Un rituel dont je m’inspire, considérant mon voyage comme un spectacle d’un an sans entracte. J-18 avant mon départ programmé dimanche 31 mai à Saint-Malo. Plus d’une centaine de spectateurs se sont déjà inscrits pour en découdre ce jour-là entre lecture et bord de mer. Une grande fête à laquelle je vous convie, nombreuses et nombreux, car j’en appelle au possible des routes, au possible des femmes et des hommes, à leurs répliques, là, debout, entre moi-même et les décors que je traverse.

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