mardi 5 janvier 2010

la route pour Frankie




EN l'an 1981 avec une amie nous sommes allez au pöle nord en stop et en camion



De Photographie à Visage



SOMMAIRE

Le Dictionnaire :

De Afghanistan à Musique

Oeuvres :

L'Usage du Monde

Le dehors et le dedans

Bibliographie

Documents :

Pourquoi Nicolas Bouvier

Hommage à Nicolas Bouvier



*

Retour à Nicolas Bouvier





PHOTOGRAPHIE (Nicolas Bouvier
"Je suis portraitiste. Si le paysage est superbe, je le prends et si la photo est bonne je me réjouis. Mais ce qui m'intéresse avant tout, c'est le visage des gens et encore plus, ce qui se passe entre le photographe et le modèle au moment où prend place cette opération à caractère magique"

VIE NOMADE

"La dialectique de la vie nomade est faite de deux temps: s'attacher et s'arracher. On n'arrête pas de vivre ce couple de mots tout au long de la route. On a peine à quitter les amis que l'on s'est faits, mais en même temps on se réjouit de la chance qu'on a de pouvoir se promener sur cette planète. On se dit, si cette amitié doit durer, elle durera Inch'Allah. Dans la plupart des cas, elle ne dure pas.

Mais j'ai été très aidé en voyage. Il faut dire que c'est tout à fait comme dans la Grèce homérique, lorsqu' on est sur ces très mauvaises routes. On prend son temps, on fait des rencontres, on se dit : tiens, il y a un remarquable joueur de cithare ou un cornemuseur renommé dans la province. S'il n'est pas là, on s'installe une semaine, on l'attend. Quand on l'a écouté, on a eu à peu près ce que la région pouvait vous donner de meilleur et quand on va plus loin, on a des choses à raconter, des musiques à faire entendre. Donc, le voyageur a lui aussi une fonction nourricière. Nous, on nous tuait de questions et moi aussi, quand j'ai voyagé seul. On n'arrive pas les mains vides, on apporte son écot."


LE DEHORS ET LE DEDANS
Le dehors et le dedans (4ème édition, 1997) est l'unique recueil de poésie de Nicolas Bouvier
Love song I

Un peu de gris, un peu de pluie

et c'en est déjà presque trop

il faut chanter si bas pour t'endormir

Circé du bord des larmes



frêle et fragile comme tu l'es

parfois je me demande

d'où te viennent ces largesses d'ombre

et dans quels jeux silencieux tu t'égares

avec cette soie dévidée dans le noir

sans doute ne sais-tu pas toi-même

pour quelle lumière inconcevable

tu as préparé tant de nuit



auberge aveugle du chagrin

ouverte et jamais pleine

mon beau bémol

ma douce haine



ton secret, tes couloirs

tes veines

où j'habite et retiens ma voix.

L’Usage du monde


Mais les autres livres n’ont pas rompu le charme, surtout pas Le poisson-scorpion.

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